Hideki Saotome

°• Carte d'Identité •°

•Nom: Saotome
•Prénom: Hideki
•Date de Naissance|Age: 2 Août 1993/ 16 ans
•Lieu de Naissance: La demeure de ceux qui m’ont créé, ont fait de moi une entité vivante, appelez-les comme vous voulez.
•Sexe: Féminin
•Orientation Sexuelle: Indéterminée
•Titre Personnel: Inhumaine
•Rang: Civile Japonaise
•Métier: Aucun

°• Aspect du Personnage •°


Description Physique: Sans vouloir trop exagérer, je dirai que j’ai plusieurs idéaux de beauté qui peuvent me qualifier. Pour préciser, je possède de grands yeux d’un vert émeraude. J’ai aussi une silhouette fine qui semble fragile et frêle, mais il ne faut jamais s’en tenir aux apparences. Je possède effectivement une certaine force physique que peu de gens acquièrent à mon âge. Bref, j’vous raconterai tout ça plus tard. Portant une robe courte d’un bleu de voûte céleste -ouais j’adore dire les mots exactes des choses, sinon, ces mots-là n’existerai pas- je mets toujours un veston par-dessus. Tressant mes cheveux de derrière et les ramenant à ma tête, cela me donne un air un tantinet plus adulte. J’y peux franchement rien, on me dit toujours que j’ai l’air d’une gamine…J’attache également un ruban de la même couleur que ma robe dans mes cheveux, me ramenant malgré moi à son petit style enfantin. Pourquoi je porte un ruban me diriez-vous? Mehh j’les aime c’est tout! Je mesure environ un mètre soixante, et donc, je ne suis pas très grande pour mon âge, c’est vrai. Mais peut importe, qui a besoin d’une taille impressionnante quand on possède l’agilité d’un tas de technologies avancées? Je possède sous cette allure humaine des tas de fibres électroniques dont vous ne comprendrez même pas le nom. Dès lors Je cesse mes idioties, et je commence donc sur le champ à répondre à la prochaine question.

Description Psychologique: Ma psychologie… que dire de cette chose si étrange? La psychologie de quelqu’un, on peut la tenir dans sa main? Si je vous défonce le crâne, je pourrai voir et comprendre votre psychologie? Vous les humains vous parlez toujours de ça si normalement, de manière si banale. Enfin bref, je continue donc. Je me considère comme psychologiquement fiable. Mes données sont toujours les bonnes. Je prime la sécurité d’abord, j’ai été programmée pour cela. MA sécurité, on s'entend. La vôtre, j'en ai rien à cirer.Oh, et je vais mettre quelque chose au clair, je ne me considère effectivement pas comme une humaine à part entière, pour ne pas dire que je ne me considère pas du tout comme un membre de votre race si inférieure. Les humains sont ennuyeux, stupides. Je ne m’empêcherai pas de reconnaître ma supériorité face à eux. Mes sentiments? Ça ne vaut pas la peine d’en parler. J’ai vécu tellement peu de choses et d’expériences que je reste encore indécise sur ce point. L’amour, qu’est-il? L’amitié, qu’en est-il? La peur, les traumatismes crâniens, les angoisses de ce bas monde, les trucs stupides que vous les humains, avez inventés, comme par exemple la solidarité ou même l’entraide. Je ne connais rien de tout cela, et l’envie ne me vient aucunement de connaître plus précisément ce que vous, humains, appelez des sentiments. Des pensées? Bien sûr que j’en ai. Des opinions, pourquoi pas. Des sentiments, jamais.

Autres: Négatif.

°• Biographie •°
Histoire:

Que dire d’une vie aussi banale. La vie sur Terre n’est que reproduction humaine et endoctrinement scolaire. La mienne, mon histoire, elle au moins est dotée d’un minimum d’intérêt quelconque.

Tout d’abord, il faut dire qu’avant ma naissance, ma mère a épousé un scientifique. Ces gens-là, ce sont les seuls pour lesquels j’ai un peu de compassion. Les scientifiques veulent toujours plus en savoir, alors que les humains se contentent de vivre dans l’innocence. Enfin, celui qui se fût autrefois appeler mon paternel, voulait tester un nouvel engin. N’ayant pas de cobaye, il le testa sur ma mère sans qu’elle ne le sache. C’était un coup tordu, diriez-vous, mais ce fût ce test qui détermina la naissance d’un être supérieur à leur race stupide. Lui faisant avaler des nano machines dans sa nourriture, le soir même ils tentèrent de me créer. (Façon plus ou moins censurée de préciser la chose.) Étrange, diriez-vous aussi, que ces engins microscopiques se soient mélangés à ceux des cellules souches de la reproduction humaine que ma mère possédait dans son corps, comme toutes les femmes humaines quoi. Autrement dit, les nano machines se mélangeant au flux structurel du corps humain et de toutes ces cellules grouillant de partout, vint ma création. J’étais une création robotique qui pouvait cependant grandir, vieillir, interagir et procréer comme les humains. Le but de mon père, c’était d’avoir un enfant doté de facultés spéciales, un enfant dont il pourrait se servir comme projet. Je n’étais que le fruit d’une banale expérience, quelque chose dont il se serait servit pour démontrer ses talents au monde entier. Il avait dans l’idée de créer un être dont les facultés dépasseraient celles des humains, un être supérieur. Malgré lui, il a réussit, et son projet fût mené à bien jusqu’au bout. Par contre, comme il n’avait pas prévu que je sois une fille, il ne m’a jamais aimé. Je me suis toujours habituée au fait que mes parents vivent ensemble, mais ne se parlent plus. Pourquoi vivaient-ils cependant toujours ensemble?

Hé bien mon père se servait de ma mère pour ses expériences personnelles, elle qui n’avait aucun travail, qui ne parlait presque plus à personne n’avait de toutes manières aucun autre endroit où aller. À cinq ans, j’étais habituée au silence constant dans la demeure. Ma mère et moi on se parlait souvent, mais mon père dormait et vivait carrément dans son laboratoire. Mon père était un être qui ne m’a jamais adressé la parole, qui n’était jamais présent quand il le fallait. J’eus appris à marcher à un an environ, et à parler correctement à environ 3 ans. À 5 ans, je commençais à lire des livres pour enfant sans l’aide de personne. Ma mère croyait bêtement que j’étais autiste, vu que j’apprenais plus vite ou un truc du genre. Mon paternel ne lui avait jamais révéler les plans à but lucratif de ma création. Bref, ce fût un coup dur, quand elle l’apprit cinq années plus tard. Ma mère me prit pour un monstre, une créature n’ayant pas sa place dans ce monde, un objet quelconque, à travers lequel, la forme humaine pouvait tromper bien des gens. Je n’avais jamais compris la peur de ma mère, je suis restée dupe face à l’abstinence des sentiments de mon père vis-à-vis moi. Je n’ai toujours pas compris ce que c’était d’aimer, si en quelques mots, ce sentiment pouvait être brisé, et remplacé par la peur et le dégoût. Quand je compris facilement que ma créatrice et mon créateur ne voulaient plus de moi en m’envoyant dans un orphelinat, je ne pus si facilement retenir mon jugement impassible jusqu’à présent. J’éliminai sur le champ ceux qui pouvaient entraver ma destinée, je me débarrassai rapidement de ceux qui m’avaient détestés et repoussés depuis ma naissance. Je repris par la suite la charge de cette demeure, détruisant toute trace du passé humain et stupide qui avait jadis été créé ici.